Chers voisins

Encore un policier avec une commissaire pas piquée des vers !

Louis et Jeanne, de paisibles retraités, vivent dans un petit pavillon de banlieue. Lui passe son temps dans le jardin, elle devant la télé ou son deuxième écran : la fenêtre.

Le quartier change, des immeubles ont poussé autour de chez eux, ce qui procure à Jeanne une occupation de tous les instants. Il s’en passe des choses désormais !

Un jour, les voitures de police occupent le devant des nouveaux immeubles : un enfant a disparu. Ils finissent par être questionnés, comme tous les gens du quartier.

Bien que Myriam, la commissaire chargée de l’affaire, ne la porte pas en son cœur, Jeanne se trouve être un « indic » qui permet d’avancer dans l’affaire, ainsi que dans les autres qui vont animer le quartier.

Un jour, les retraités voient arriver de nouveaux voisins, une famille avec deux enfants et un chien : un nouveau feuilleton pour Jeanne.

Mais ces voisins vont devenir un cauchemar pour la fouinarde et le jardinier, allant jusqu’à entraîner leur perte : Ne dit-on pas que la curiosité est un vilain défaut ?

 

Pour vous mettre l’eau à la bouche :

  •  – Ça recommence ! quelqu’un est encore venu faire son marché au jardin. C’est la troisième fois cette semaine. Si ça continue comme ça, je laisse tomber. Je veux bien partager, mais je ne supporte pas que l’on vole le fruit de mon travail. Da ns quel monde vivons-nous ?

Louis est encore en colère ce matin, après avoir constaté le vol de ses chers légumes.

– Tu n’as qu’à arrêter, on ne te volera plus rien, se contente de dire Jeanne pas du tout intéressée par les cultures.

– Et je ferai quoi de mes journées ? Je n’ai pas envie de passer mon temps devant la télé ou la fenêtre comme toi !

– Tu n’auras qu’à aller faire des balades dans les bois, chercher des champignons, et quand il ne fait pas beau, mets-toi à la lecture.

– Je n’ai jamais aimé lire, au bout de trois pages je m’endors.

– Parce que tu n’as jamais trouvé de livres intéressants, va à la médiathèque, ce n’est pas ce qui manque là-bas. Il y a même un coin lecture si tu ne veux pas rester ici.

Louis haussa les épaules : sa femme ne comprenait rien. « Si je lui fermais les volets et éteignais la télé, est-ce qu’elle prendrait un livre ? »

– Tu viendrais avec moi aux champignons ?

– Tu sais bien que je ne peux presque pas marcher !..

  • Ce matin, Louis est parti faire quelques courses et Jeanne est comme chaque jour à son poste d’observation. Mistigri, le vieux chat ronronne sur ses genoux. Lui ne surveille pas, somnolant ou rêvant à quelque souris ou autre bestiole qu’il pourrait chasser.

Soudain, des lumières bleues se mettent à danser sur les façades des immeubles, tels des lutins joyeux : des voitures de police s’arrêtent devant l’immeuble juste en face de la fenêtre de la vieille femme. Elle est aux premières loges du polar qui s’annonce. Elle se lève, éjectant le pauvre chat, réveillé en sursaut. Les jumelles rivées sur les yeux, elle suit les hommes portant un brassard « police » qui se dirigent vers l’entrée « B ».

« Qu’est-ce qu’il se passe ? » s’interroge Jeanne, « un peu d’action aujourd’hui, c’est pas plus mal. »

Après un temps qui lui paraît infini, elle voit ressortir les agents de la force publique qui se dispersent, interrogeant apparemment les passants. Elle entend la porte s’ouvrir et se refermer : c’est Louis qui rentre, elle va enfin en savoir un peu plus.

– C’est quoi tous ces flics en bas ? Qu’est-ce qu’il se passe ?

– J’en sais rien, je n’ai rien vu.

– Ils t’ont pas interrogé ? Ils interrogent tous ceux qui passent.

– Je suis rentré par-derrière, je n’avais pas envie d’avoir affaire à eux.

– Je me demande ce qui est arrivé, trois voitures de police, ça doit être grave !

Les policiers restèrent toute la matinée dans le quartier, Jeanne trépignait sur son fauteuil : elle voulait savoir.

Sa curiosité allait être satisfaite au milieu de l’après-midi, quand on frappa à la porte : c’était la police. Une femme d’une quarantaine d’année, accompagnée d’un homme plus jeune et qui portait le fameux brassard orange sortit sa carte :

– Bonjour Madame, commissaire Myriam Gougeont, Police judiciaire, nous voudrions vous poser quelques questions.

– Oui, acquiesça Jeanne, je vous écoute.

– On nous a signalé une disparition dans le quartier, auriez- vous des renseignements à nous apporter ?

– C’est que je ne sors guère de chez moi, j’ai des difficultés pour me déplacer, nous ne voyons pas grand monde.

– Et vous monsieur ?

– Pareil, je passe mon temps dans mon jardin, je ne m’occupe pas de ce qui se passe de l’autre côté.

– Mouais, vous n’avez rien vu ou entendu d’anormal ces derniers jours ?

– Ça fait pas mal de temps que nous voyons et entendons des choses anormales, depuis que ces immeubles sont occupés en fait. Nous n’y prêtons plus attention.

– On peut savoir qui a disparu ? ne put s’empêcher de demander Jeanne.

– Un jeune homme, d’environ treize ans – la commissaire lui tendant une photo.

– Je n’ai jamais vu cette personne, désolée.

– Bon, si vous vous rappelez de quoi que ce soit qui puisse nous aider, appelez-moi, ajouta la femme en lui tendant sa carte.

  • Myriam Gougeont était une belle femme, grande, brune, qui s’était présentée, après un master, au concours externe de la Police nationale et avait suivi une formation de deux ans à l’ ENSP (École nationale supérieure de police à Saint-Cyr au Mont D’or). Élève exceptionnelle, sportive, elle s’était imposée par son caractère affirmé. Possédant un charisme puissant, et une intuition plus que féminine, elle dirigeait le commissariat de la ville d’une main de maître. Elle était assistée, dans ses enquêtes par Jonathan Sylvely, inspecteur beau garçon, aux cheveux qui malgré guère plus de trente ans, commençaient à grisonner, Mathieu Bourh (dit Mat), tout jeune sergent et une équipe performante. Jonathan et Mat étaient bien sûr tous deux secrètement amoureux de la commissaire qui ignorait leurs avances, préférant son amie Sara...

Reconstitution

 Un polar dont le héros « testostéroné » va impressionner sa jeune coéquipière qui ne s’en laissera pas compter par ce flic « macho », mais pas insensible.                                       Action, amour et suspense.

Lors de la reconstitution d’un meurtre, l’assassin présumé est abattu, à la stupéfaction générale : Un bruit sec se fit entendre au loin, qui résonna dans l’air frais du matin. Avant même que l’on pût comprendre de quoi il s’agissait, une tache rouge apparut sur le front du meurtrier qui bascula en avant : raide mort.

S’agit-il d’une vengeance commanditée par le père de la victime ? C’est ce que semble penser la police : « Qui d’autre pouvait vouloir la mort de cet homme ? Surtout qu’il n’a pas caché sa satisfaction… »

Ce dernier nie farouchement, mais le tueur prend contact avec lui, réclamant une grosse somme d’argent : « Demain, à vingt-trois heures précises, déposez la somme dans la poubelle du square, celle qui est à côté de la statue de Foch… »

Le père est-il vraiment innocent ? Comment va-t-il se débarrasser du maître-chanteur, avec la police qui le surveille ?

Suspense, rebondissements et fin inattendue.

en attendant, voici quelques extraits :

  • L’homme était assis à l’arrière du fourgon de la gendarmerie, menotté, accompagné de trois gendarmes en armes. Quatre motards entouraient le fourgon, et les gyrophares bleus tournoyaient de concert. Le convoi traversa la ville à vive allure devant les passants hébétés qui restèrent cois sur le trottoir, se demandant quel prisonnier pouvait engendrer un tel charivari.

– Il me semble que c’est le gars qui a tué Martin, avança un jeune homme, il doit être transféré dans une autre prison.

– On devrait ressortir la guillotine pour ce genre d’individu, capable de tuer de sang-froid ! maugréa un homme plus âgé.

– Et tu accepterais de libérer la lame peut être ?

L’homme continua sa route sans répondre en haussant les épaules.

Sorties de la ville, les lumières tournoyantes abandonnèrent l’asphalte pour s’engager, sans presque ralentir, sur un chemin qui menait vers un terrain militaire désaffecté, soulevant une poussière qui les enveloppa entièrement. Les gendarmes se protégèrent les narines de leurs mains, le prisonnier demeura imperturbable. Le convoi stoppa devant une barrière qu’un militaire ouvrit et referma dès que les véhicules furent entrés. Une centaine de mètres plus loin, les motards se garèrent et laissèrent le fourgon terminer sa course dans une cour cernée par des hangars…

  • Un gendarme se mit en place, qui simulait la future victime. L’accusé s’approcha, et à l’instant où il se tourna pour lui faire face, un claquement parvint des bois situés juste à l’arrière. Un sifflement d’aigle fendit l’air encore humide du matin, et avant que l’on ait pu comprendre de quoi il s’agissait, un point rouge apparut sur le front de l’accusé. Une traînée tout aussi rouge descendit sur l’arête de son nez et il s’écroula en avant, raide mort, comme une masse.

Les yeux étaient exorbités, les bouches bées. Tout s’était passé très vite. Les gendarmes dégainèrent leurs armes et s’approchèrent de la clôture de fil de fer barbelé d’où semblait provenir le coup de feu. Car c’était bien un coup de feu, et d’une extrême précision qui venait d’occire le jeune homme.

  • Les quatre gamins qui arrivèrent, avec leurs vélos, pour jouer dans les hangars abandonnés, à quelques minutes de la ville, remarquèrent qu’une voiture était stationnée dans la cour. Elle n’était pas là la dernière fois qu’ils étaient venus, cela faisait trois jours. Inquiets, ils stoppèrent, prêts à rebrousser chemin. Le plus espiègle d’entre eux posa son VTT et s’approcha doucement, se baissant, espérant ne pas se faire remarquer. Il arriva derrière la voiture et constata qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur, il semblait dormir, affalé contre le volant. Il fit signe de la main à ses camarades, pour qu’ils le rejoignent, leur signifiant le silence un doigt sur la bouche.

Les huit yeux curieux constatèrent la même chose :

– On dirait qu’il dort, dit à voix basse le plus jeune.

– Chutt ! laissons-le tranquille, barrons-nous !

Trois des gamins repartirent en courant, seul le plus téméraire resta et s’approcha de la vitre conducteur à demi baissée. Il leva la tête pour jeter un bref coup d’œil, et détala à son tour en criant :

– Il est mort ! Il est mort ! Sa tête est pleine de sang !

Les quatre aventuriers montèrent sur leurs vélos et foncèrent prévenir leurs parents de cette trouvaille macabre.

Les secrets d’Ursuline

 Le synopsis plus quelques extraits.

    Au décès de sa grand-mère Ursuline, Christian hérite de la ferme familiale, dans un petit village de Provence.

     Cet héritage va changer sa vie, car les vieilles bâtisses recèlent parfois des trésors, mais aussi des secrets qu’il vaudrait peut être mieux laisser enfouis.

     Lors de la restauration, Christian va aller de surprises en surprises et découvrir au travers des « secrets d’Ursuline », qu’il est issu d’une famille peu banale.

  L’histoire débute par un hold-up dans une bijouterie marseillaise dans les années 70. Les « casseurs » se réfugient ensuite dans un petit village des basses Alpes. En 2010, Christian assiste à l’enterrement de sa grand-mère Ursuline et va hériter de la « Grange » la ferme familiale. Il ne sait rien de sa famille et va découvrir des secrets insoupçonnés.

       Les chapitres, menés en parallèle, tantôt tristes, tantôt gais, vont se rejoindre pour la découverte des « secrets d’Ursuline ». Christian va découvrir  la vie chaotique de sa grand-mère, racontée par le curé du village qui était son confesseur.

Une intrigue familiale surprenante.

EXTRAIT 1 :  13 juin 1972

Les deux hommes cagoulés, armés de fusil à canons sciés, firent irruption dans la bijouterie du boulevard Baille à Marseille.

– Couchez-vous tous par terre, les mains sur la nuque ! Si vous ne bougez pas il ne vous sera fait aucun mal !.. Sauf toi – désignant le bijoutier du bout du canon – Tu vas m’emmener au coffre et l’ouvrir. Et vite, tu es responsable de la vie de ces gens, grouille-toi !

L’autre homme ne dit rien, tout en surveillant les trois personnes allongées au sol, il récupérait les bijoux dans les vitrines qu’il avait fracturées. Le fracas ajoutait à la stupeur des clients qui tremblaient de tous leurs membres. En quelques minutes les sacs des bandits étaient remplis de colliers, parures, pierres précieuses, montres… Dans le coffre, des billets de banque et des lingots d’or. Les deux hommes repartirent aussi vite qu’ils étaient arrivés, en courant jusqu’à la voiture garée en double file quelques mètres plus loin où un complice les attendait. Elle démarra en trombe, les pneus crissant sur la chaussée. Il était neuf heures, la rue n’était pas encore encombrée, la voiture disparut rapidement dans la ville.Dans la bijouterie, les clients étaient ahuris, hébétés. Ils l’avaient échappé belle. Le bijoutier revint vers eux, livide, tremblant. Il n’arrivait pas à parler. « Il faut appeler la police » finit par avancer un des clients. Le patron de la bijouterie prit le téléphone et dut s’y prendre à plusieurs reprises pour arriver à composer le numéro. Son épouse arriva avec une bouteille de cognac pour tenter de réconforter les personnes présentes encore sous le choc.

EXTRAIT 2 : 19 mai 2010 (page 27)

Ce matin, Christian s’est levé de bonne heure. Il a passé une mauvaise nuit à réfléchir à ce qu’il pourrait bien faire de la « Grange » : c’est le nom de la ferme dont il va sûrement hériter, puisqu’il est seul désormais. Il pourrait la vendre, peut-être lui resterait-il quelque argent malgré les frais de succession. Mais c’est la seule chose qui lui reste de sa famille, une famille qu’il a peu connue, mis à part ses grands-parents. La réparer et l’entretenir lui coûterait beaucoup, et il ne se voit pas élever des lapins et des poules, pas plus que Julie. Il n’en n’ont pas parlé ensemble, ils ne sont pas encore mariés. Il se dit maintenant qu’il aurait dû lui demander conseil, mais c’est trop tard, il a rendez-vous chez le notaire de la famille à Sisteron dans moins d’une heure. Peut être que ce dernier lui donnera des idées et l’aidera à régler ce problème.

À neuf heures trente précises, Christian sonne à la porte de l’officier ministériel. Il est reçu aimablement par la secrétaire de l’étude qui le fait patienter quelques instants …

 EXTRAIT 3 : 20 septembre 1972 (page 47)

C’était une de ces journées comme il n’en existe que dans les arrière-saisons du Midi. Les grosses chaleurs étaient passées, l’azur recouvrait entièrement les pins verts qui entouraient l’étang des Sablets, la température était idéale en ce début de matinée. Le soleil venait de naître à l’orient, son disque orange commençait à allonger les ombres des arbres, l’air était pur, l’onde ressemblait à un miroir. Seules quelques vaguelettes partaient de la barque où Alfred attendait que le bouchon de sa canne à pêche s’enfuie, attiré par quelque barbeau argenté, cherchant lui aussi un petit déjeuner. Un cincle plongeur sifflait, caché dans les branches, attendant de plonger dès qu’il repérerait son repas, nageant et louvoyant entre les pierres du ru qui alimentait l’étang.

Comme on était en semaine, Alfred était seul dans ce lieu paradisiaque, du moins c’est ce qu’il pensait. Alangui sur son embarcation immobile, il rêvait. Il était plutôt du genre « action », mais ne dédaignait pas, après le stress d’un braquage, de se ressourcer au calme de sa campagne.

La maison d’Alfred se trouvait à quelques pas de l’étang, retirée, à l’abri des regards indiscrets. Son épouse, Mireille préparait le repas :des alouettes sans tête, se doutant qu’Alfred ne rapporterait pas de quoi les nourrir tous les deux et leur fils de neuf ans. Soudain, elle entendit la porte moustiquaire claquer, quelqu’un était entré. Personne n’avait frappé, elle pensa qu’Alfred était déjà là. Pourtant, d’habitude, il ne rentrait pas avant midi, il se trouvait bien sur l’étang. Ou alors c’était leur fils, mais il était à l’école et lui aussi ne rentrait pas avant midi moins vingt. Elle se dirigea vers l’entrée, laissant les oiseaux de bœuf rissoler sur le feu. Elle se trouva face à un homme qu’elle avait déjà rencontré, un ami d’Alfred. Elle n’aurait toutefois su dire son nom.

EXTRAIT 4 : 23 mai 2010 (page 51)

On se serait cru en plein été, le soleil dardait à tout va. À neuf heures du matin, il faisait déjà vingt-quatre degrés.

– On n’aura pas froid ! J’espère que tu as mis les bouteilles de rosé dans la glacière.

– Eh ! Doucement Mathieu, on ne va pas là-bas pour se promener ou faire du tourisme, mais pour bosser. Je vous préviens, y’a du taf !

Christian avait demandé à quelques amis de lui donner un coup de main, ce week-end, pour commencer à débarrasser la « Grange ». Il y avait Mathieu, son meilleur pote et quelques copains habituels : José, Martin, Julien, Karine, et bien sûr Julie.

– Si tu commences à faire le pingre, j’irai plutôt au bord de la Méouge me faire bronzer. Tu vas pas nous faire crever de soif quand même ? râla Martin

– Non, rassurez-vous, il y a une belle source près de la ferme, je vous assure que l’eau est très fraîche !

EXTRAIT 5 : Avril 1973 (page 133)

Un jour, Mireille reçut un coup de fil de la directrice de l’école des « Pins verts » :

– Madame Bontan, je dois vous rencontrer de toute urgence, il se passe des choses graves avec votre fils Jacques. Vous êtes bien sa maman ?

– Oui, c’est moi, mais vous m’inquiétez ! Que se passe-t-il ?

– Je ne peux vous en parler au téléphone, venez à l’école demain à neuf heures, je vous attendrai.

Mireille mourrait d’inquiétude, que se passait-il avec Jacques ? Elle décida de l’interroger :

– Jacques ! Descends un peu ici, j’ai quelque chose à te demander.

– J’ai pas le temps, je fais mes devoirs.

– Tu les finiras après,  je n’en ai pas pour longtemps.

Le gamin descendit, sans se presser, comme s’il avait quelque chose à se reprocher.

– Ça va en ce moment à l’école ? Tu n’as pas de problèmes ?

– Si, justement j’en ai un gros que j’arrive pas à résoudre, il s’agit d’une baignoire qui fuit, et je dois trouver quand elle sera vide. On n’a pas de baignoire,  je ne sais pas comment faire.

– C’est pas de ça que je veux parler. Avec tes camarades ou la maîtresse ?

– Non, tout va bien, pourquoi ?

– Parce que la directrice veut me voir demain à ton sujet.

Jacques haussa les épaules et remonta terminer ses devoirs dans sa chambre…

Voilà, je ne vous en dis pas plus, il y a beaucoup à lire (292 pages), et plein de rebondissements. 

(La meilleure ventes de tous mes romans)

 


 

Qui a tué Paty ?

Pour ce quatrième ouvrage, un POLAR.

Pas un western policier, avec des quantités de cadavres, des poursuites en voitures et des tonnes de balles tirées.

Non, une enquête qui réunit un commissaire plutôt « humain », un inspecteur ripoux, une jeune policière débutante et un As de l’informatique.

L’enquête ne sera pas simple, et il faudra toute l’expérience de « Berlu » pour venir à bout de l’énigme.

Le suspense qui durera jusqu’aux toutes dernières pages, étonnera sans nul doute le lecteur.

220 pages pour savoir qui a tué Paty.

Quelques extraits pour vous donner une idée :

  • Cet après-midi, il faisait beau sur la capitale. Heureusement. Il avait plu hier, le week-end ne serait pas complètement gâché. On pourrait en profiter. C’est ce qu’avait fait le groupe qui était sur « La Seine », un bateau-mouche, bondé comme aux plus beaux jours de l’été. La vedette était passée sous le pont de Bir-Hakeim et allait avoir sur sa gauche les jardins du Trocadéro et à sa droite la tour Eiffel. Juste avant de passer le pont d’Iéna, elle ralentit, de plus en plus, allant jusqu’à s’arrêter. Les passagers, levant les yeux, épatés et ébahis, ne s’inquiétèrent pas, pensant que c’était voulu, afin de contempler la « Dame de fer », fierté parisienne qui élançait son antenne à plus de trois-cents mètres, dans le bleu du ciel. Le pilote, lui, ne regardait pas en l’air, mais le pupitre de commande au beau milieu duquel un gros voyant rouge clignotait, qui indiquait une anomalie : l’hélice s’était arrêtée de tourner, et pas pour laisser les touristes admirer les alentours.
  • On a une passagère clandestine, dit en douce Julien au capitaine, le cadavre d’une femme est accroché à l’hélice par une corde. Il semblerait qu’elle ait des menottes aux chevilles !

– Bon sang ! Je vais appeler la brigade fluviale. Mais avant, il faut évacuer le bateau. Jette l’ancre pour éviter la dérive. J’appelle la compagnie, qu’ils envoient une vedette rapidement.

  • Assis sur son fauteuil de toile, Bernard Ludon somnole plus qu’il ne pêche. Il a profité de cette belle journée d’automne pour taquiner le goujon sur les bords de la Marne : son occupation favorite. Mais apparemment le poisson aussi est parti en promenade, car depuis ce matin, seulement trois bouvières et deux rotengles se partagent le panier de pêche : pas de quoi faire un repas !

Bernard ne se lasse pas de ce cadre poétique et mélancolique, du silence seulement troublé par les oiseaux cachés dans les arbres et le bruissement des feuilles des saules qui pleurent jusque dans l’eau. Mais ce silence est soudainement interrompu par une musique familière qui provient de la poche de sa veste de pêche : son téléphone portable.

Il maudit ce son aigu et perturbateur, mais sort tout de même l’appareil de sa poche. Si ce n’était pour rester toujours en contact avec sa vieille mère âgée de quatre-vingt-sept ans, et qui peut l’appeler à tout moment, il balancerait ce foutu téléphone à l’eau. Il jette un œil et reconnaît le numéro de la « maison » : Bernard Ludon est commissaire divisionnaire au commissariat du sixième arrondissement, où il est appelé familièrement « Berlu ».

– Ah non ! Pas aujourd’hui, pas maintenant ! C’est dimanche.

Berlu laissa le téléphone sonner. Ils pouvaient se débrouiller tout seuls au commissariat, dans deux mois il ne serait plus là, il fallait qu’ils commencent à s’habituer. De toute façon, Patrick le remplacerait, et même si Berlu en doute, il était apte à mener une enquête. Oui, mais c’était encore lui le chef !

Le portable sonna à nouveau, Berlu décrocha.

  • Fred sonna, attendit un moment, pas de réponse, il appuya une nouvelle fois, toujours rien. La patience n’étant pas la qualité principale du lieutenant, il maintint la sonnette longuement, en frappant la porte avec son autre poing en criant : « police ouvrez ! ». La porte ne s’ouvrit pas, enfin pas celle-là. Juste en face, un double « clac clac » fit se retourner les deux policiers, et par la porte entrebâillée, une vieille dame les regardait, inquiète :

– Je ne crois pas qu’il soit là, je l’ai vu partir hier, avec deux gros sacs.

Nadine présenta la photo que lui avait donnée Sam :

– Il s’agit bien de cet homme ?

– Oui, affirma la vieille, il a fait quelque chose de mal ?

– Vous le voyez souvent ? Est-ce qu’il est accompagné ou seul ?

– Vous savez, je ne m’occupe pas des voisins, je ne pourrais pas vous dire.

« Bien sûr » pensait Nadine, « dès qu’on frappe à sa porte elle vient voir, et le judas doit être bien pratique aussi. »

– Jamais vous n’avez remarqué quoi que ce soit ?

– Oh si ! Parfois ils viennent à plusieurs, que des garçons, ils font la fête, bruyamment, jusque tard dans la nuit, mais le lendemain il s’excuse. Puis ça recommence un autre jour. Heureusement il n’est pas souvent là.

– Et vous n’avez jamais vu de fille ?

– Si bien sûr ! Il y aussi du bruit, mais ce n’est pas la même chose, si vous voyez ce que je veux dire !

– Bien sûr. Quand l’avez-vous vu avec une femme pour la dernière fois ?

– Je ne sais plus, je ne passe pas mon temps à surveiller !

– Alors, quand y a-t-il eu du « bruit » la dernière fois si vous préférez ?

– Ah ! ça doit être jeudi passé il me semble, mais je ne suis pas sûre. Vous savez, à mon âge la mémoire est plus volatile…

La vie de château

 Une histoire familiale, pleine de cocasserie, qui pourrait être celle de tout le monde.

Une famille décide de passer ses vacances d’été dans un château  pour vivre une vie de châtelains.

Mais la vie de château n’est pas toujours aussi belle qu’on pourrait le penser, et la famille va aller de péripéties en aventures rocambolesques et se retrouver dans un autre siècle, confrontée à des personnages hauts en couleurs.

232 pages d’Humour garanti.

Quelques passages pour donner le ton :

  •  Les propriétaires avertis de l’arrivée étaient là, au grand complet, droits dans leurs nobles apparats, comme il se devait. Alignés comme à la parade, les parents : Hubert de Parly, son épouse Marie-Ange, les enfants : Aubin et Marie-Charlotte et les grands-parents : Ernest-Antoine et Hortense.

– On dirait qu’ils reçoivent la reine d’Angleterre ! Il ne manque que le tapis rouge.

– Théo, ne commence pas avec tes réflexions ! Et tâche de modérer ton langage pour une fois, à défaut d’être bourgeois, ayons l’air bien élevés. 

Édouard le majordome était là aussi, costume noir, nœud papillon, gants blancs. Il s’approcha pour ouvrir la portière, d’abord à Sylvie, puis voulut faire le tour pour faire de même à François, mais ce-dernier était déjà sorti et saluait leurs hôtes.

… Hubert de Parly s’avança, se courbant pour saluer :

– Heureux de vous accueillir dans notre demeure, j’ose espérer que le voyage s’est bien passé.

Grand, la cinquantaine bien sonnée, le port droit, cheveux blancs, visage hâlé, une tignasse faussement en bataille, le sourcil épais, il émanait de lui un charisme certain, en tous cas un air pour le moins aristocrate. Costume beige en lin, foulard bleu-marine à pois blancs, chaussures plates bicolores Ralph Lauren, il ne manquait pas de prestance.

François, un peu gêné, bermuda vert olive, tee-shirt jaune paille sur lequel on pouvait lire en gros caractères : « je ne baille pas, je suis étonné ! » et des sandales tout-terrain, rendit le salut, à la japonaise, n’osant tendre la main…


  • François pour sa part, décida de se rendre au jardin d’agrément qui faisait également office de potager.  Passant devant une dépendance qui servait d’atelier, il entendit un cri :

« Non de Dieu de bordel de merde! Putain de marteau ! »

S’avançant timidement vers la porte entrouverte, il aperçut Hubert se tenant le doigt, sautillant sur ses pieds. :

– Ça va, pas trop de bobo!

– Voilà ce qu’il arrive quand on a l’habitude de donner le travail manuel aux autres . Il y a bien longtemps que je n’avais utilisé ce marteau, il m’en a apparemment tenu rigueur. Ne vous inquiétez pas, mon ami, ce n’est rien. Quant au langage, vous savez, il vient parfois directement du cœur. Une douleur subite peut en court-circuiter le cheminement, et c’est alors l’instinct qui parle. Je vous saurez gré, si vous le voulez bien, de n’avoir pas entendu ce phrasé malencontreux.

– Je comprends bien, il est bon parfois de laisser parler son cœur. De toute façon, je n’ai rien entendu !

– Merci, je me doutais bien que vous étiez noble. »

Histoires de Normands

Un roman fait d’histoires plus que d’Histoire, où tout n’est pas vrai, mais tout n’est pas faux : un mélange entre la romance et la réalité.

Un retour en arrière de presque 1000 ans !

Même s’il ne fait pas impasse sur la réalité historique, celle-ci n’est pas approfondie, le soin étant laissé aux spécialistes en la matière.

Bien que la plupart des personnages aient existé, les aventures qui sont contées, tirées de légendes ou d’anecdotes, même si elles auraient pu se passer ainsi, sont sorties de mon imagination.

Alors, tout n’est pas vrai, mais tout n’est pas faux : la généalogie est respectée, les batailles ont bien eu lieu, les dates citées sont affirmées, le reste est un roman qui vous fera vivre, depuis les invasions des premiers Vikings jusqu’à la bataille d’Hastings, où Guillaume le conquérant est devenu roi d’Angleterre, la naissance de la Normandie.

Pas besoin d’être amateur d’Histoire pour se plonger dans ces histoires de Normands et de se laisser transporter presque mille ans en arrière, dans une époque de batailles, mais aussi d’amour et de poésie.

J’espère que vous serez conquis par les 264 pages de ces histoires normandes!

Quelques extraits pour vous donner le ton

Les Vikings:

  • On était au mois de juin, dans cette période où les jours sont normalement les plus longs. Pourtant en cette fin d’après-midi, il faisait déjà nuit. Le soleil avait rapidement disparu derrière des nuages noirs et bas, les vagues couronnées d’écume blanche partaient à l’assaut des cieux, se mêlant à l’empyrée, dans une uniformité sinistre comme on n’en avait rarement vu, surtout en cette saison… »
  • Quand ces dragons auréolés arrivèrent sur la plage, ils vomirent sur le sable des nuées de diables à l’apparence humaine. Chevelus, barbus, vêtus de peaux de bêtes, coiffés de casques cornus, ils tenaient d’une main un bouclier multicolore sur lequel ils frappaient avec l’épée qu’ils avaient dans l’autre main… »

Hastings:

  • …C’est alors que le chevalier Taillefer se présenta au duc:

– Seigneur, m’accorderez-vous encore cette fois le privilège de lancer la bataille?

Taillefer était un chevalier jongleur réputé. De tous les combats, il avait l’habitude, au début d’une bataille, de jongler avec ses armes, de façon si habile, qu’il impressionnait ses amis autant que ses ennemis.

Guillaume, habitué à ce rituel, ne voulut refuser; toutefois il mit en garde Taillefer:

 –  La bataille qui va se dérouler aujourd’hui n’est pas ordinaire, si tant est qu’on puisse dire qu’une bataille est ordinaire. Ce jour est unique et ta jonglerie pourrait te coûter la vie!

 – Je prends le risque, surtout si le jour est unique!…

Robert le magnifique:

  • Le cheval du duc ne tenait pas en place, se cabrant, hennissant, excité par la furie du combat.

Guillaume trépignait. Il ne quittait pas des yeux Robert, espérant que celui-ci restât en cette place encore un moment :

– Mais où donc est cet archer de malheur ! Que n’ai-je appris moi-même le maniement de cette arme !

Un jeune homme arriva alors, il ne devait avoir guère plus de quinze ans ; ses traits étaient encore ceux d’un enfant.

– Enfin te voilà ! quel est ton nom ?

– Alvin, seigneur.

– Tu es un vaillant archer à ce qu’il paraît, c’est l’heure de le montrer. Vois ce chevalier là sur la droite, place un trait dans l’ouverture de son heaume et je te ferai baron sur le champ. Fais vite, une couronne en dépend ! 

Le jeune soldat prit une flèche, leva son arc. Il visa la cible indiquée, mais avant même de le bander, il se mit à trembler de tout son corps et laissa retomber son bras.

– Que t’arrive-t-il donc, tu as vu un fantôme ? Hâte toi, il ne va pas t’attendre !

Il avait reconnu le port et l’équipage noble de son suzerain :

– C’est …que… je ne peux pas maître… il s’agit du duc !

Guillaume devint rouge de colère, il hurla si fort aux oreilles d’Alvin que les soldats les plus proches s’écartèrent :

– Tu préfères peut-être que je t’envoie par dessus la muraille ! Tu verras alors ce que le duc fera de toi ! tire morbleu ! c’est ta gloire ou ta tête !

Le jeune homme, contraint, remit la flèche sur son arc, et, tremblant sous le poids de sa responsabilité, visa et tira.

Le trait partit en un long sifflement vers sa prestigieuse cible…

 

Le secret des grottes blanches

Novembre2015,

J’ai toujours aimé l’écriture, les citations, les belles phrases, et il y a longtemps que j’avais dans l’idée d’écrire un roman.

Mais je n’ai jamais pris le temps de le faire. Maintenant que je suis dégagé des obligations du travail, je me suis lancé.

Je suis parti dans le noir en ce qui concerne l’écriture, ça n’a jamais été mon métier, et mis à part à l’école, je n’ai pas fait d’études pour ça.

Déjà heureux d’avoir réussi à noircir presque 300 pages avec ce premier livre, les retours ont été plutôt bons, c’est encourageant.

Fan de Pagnol, j’ai voulu donner à ce roman une couleur méridionale dans le style du maître. Même s’il  est inimitable, on s’amuse beaucoup dans ce tournage inspiré d’une histoire réelle. 

Le secret des grottes ajoute un peu d’émotion et réunit les « Parigots » et les « ploucs ».

Quelques extraits savoureux :

Le casting

« … Sur la file de gauche, Micheline Jaubert se présenta à Alain tout souriant :

– Dites-moi vos : nom, prénom, âge et qualité,

– De nom, j’en ai qu’un : Jaubert, mes prénoms sont : Micheline, Odile, Christine, mes qualités : gentille, travailleuse, et quand on est un homme galant, on ne demande pas l’âge d’une dame !

Tous ceux qui avaient entendu éclatèrent de rire :

– Ben quoi, c’est vrai, on ne demande jamais son âge à une dame !

Alain sourit :

– Madame, on n’a pas le temps de s’amuser. Regardez le nombre de personnes qui attendent, quand je dis qualité, ça veut dire votre travail, et ce n’est pas moi qui veux savoir votre âge, c’est pour le rôle.

– Alors, pourquoi vous dites qualité, vous avez qu’à dire travail, on comprendra !

– Répondez à mes questions ou poussez-vous, les autres attendent !

– Bon, je suis couturière, vous devriez le savoir, puisque je vais travailler pour votre patron et mon âge c’est vingt-cinq ans.

Pascal Marol, l’instituteur juste derrière Micheline intervint :

– Je croyais que tu avais vingt-huit ans.

– Quelle importance, il a pas besoin de savoir mon âge réel puisqu’il s’en fout !..


Scènes dans le village:

... La rue s’anima, comme à l’habitude : les villageois se rendaient chez les commerçants, la caméra les suivait, s’approchait d’eux. Le perchman tenait le micro au-dessus de leurs têtes pour saisir leurs bavardages. Ce qui agaça Nicole qui finit par regarder en l’air, puis fixa la caméra et se mit à bégayer.

‒ Coupez ! lança Didier. S’adressant à Nicole :

‒ On vous a dit de ne pas regarder les caméras, faites comme s’il n’y avait personne.

‒Plus facile à dire qu’à faire, j’ai pas l’habitude qu’on me tourne autour.

Madeleine toujours aussi délicate s’exprima :

‒ C’est sûr qu’avec la tête qu’elle a personne ne doit lui tourner autour !

Nicole n’était pas, il faut le dire, particulièrement belle.

‒ Tu dois pas avoir de miroir chez toi, tu t’es vue ! tu ferais mieux de la fermer !

Il fallut l’intervention de plusieurs personnes pour évi­ter le crêpage de chignon en règle…

La scène du mariage

… Il y eut donc, ce matin-là, une grande animation sous les barnums. Il y avait beaucoup de monde à habiller et à maquiller. Les deux vedettes, sachant que c’était long, étaient ve­nues de bonne heure. Quant aux figurants, on n’en eut que quelques-uns à habiller. Les autres s’étant présentés dans des vêtements de leur famille. La maquilleuse : Juliette Lauri, n’eut pas trop à faire non plus, la plupart étaient sur leur trente-et-un. Il y eut quand même quelques cas épiques, comme Alphonse, soixante-seize ans, qui était venu vêtu de son uniforme bleu horizon de la grande guerre au complet : la capote croisée à double bouton­nage, les culottes en velours côtelé, les bandes molletières, les brelages en toile, le ceinturon, la cartouchière  ersatz  le Bar­da de campagne As de Carreau  complet, et même le Fusil Le­bel avec sa baïonnette, tout y était.

Il se présenta à Michèle au garde à vous :

‒ Alphonse Duvernet, poilu de la guerre de 14/18. J’étais au  chemin des dames à Soissons en 1917, sous les ordres du Général Nivelle, j’avais dix-neuf ans.

Michèle ne savait comment le renvoyer, il était si fier d’arborer ce costume dans lequel tant de ses conscrits avaient donné leur vie pour la pa­trie.

‒ Monsieur Duvernet, c’est un honneur de vous rencon­trer, mais malheureusement la scène que nous allons tourner se situe en 1940, pendant la seconde guerre, comprenez que nous ne pouvons pas inclure un poilu. Malgré tout le respect que je vous dois.

‒ Bien sûr la grande guerre on n’en parle jamais, c’est trop loin ! il tourna les talons et s’en retourna déçu.

couverture de la première version