Il y a beaucoup de mots dans le dictionnaire, il suffit de les choisir, puis de les arranger.
Les mots bleus, les mots doux, les mots dits, les mots écrits : tout ça finit par faire un livre.
Un roman, un essai, une biographie, en tout cas, des histoires racontées pour, on l’espère, le plaisir des lecteurs, mais avant tout, pour celui de l’auteur.
L’auteur qui raconte ce qu’il a vu, ce qu’il a fait, sa vie, ses histoires, ou ce qu’il invente, ce qu’il imagine.
Écrire un roman, c’est plonger dans une histoire, la vivre comme si on y était, s’évader, voyager. En espérant que le lecteur en fera de même et aille jusqu’au bout de l’histoire, qu’il ne ferme pas le livre avant le mot « fin ».
Lire c’est partager le rêve, les émotions, les souvenirs, les voyages, même fictifs de celui qui a écrit.
Alors, je l’espère : bons voyages !
Les premiers mots
La passion pour l’écriture ne m’est pas venue subitement.
Déjà, sur les bancs de l’école, j’aimais la « rédaction » : raconter des histoires. Plus tard, lors de mon service militaire, je faisais des grilles de mots croisés pour mon adjudant et je rédigeais des petites histoires pour le faire rire.
Suite à un accident de moto, en 1984, étant immobilisé, j’avais commencé un roman, que j’ai laissé tomber dès que j’ai pu à nouveau remonter sur la moto.
Puis, dégagé enfin des obligations de travail, en 2015, j’ai décidé d’essayer d’écrire un peu plus que des articles de journaux.
Les premières pages que j’ai noircies s’appellent : Liberté que vous pouvez lire en cliquant sur le lien.
Puis : Tel est pris une courte fable en souvenir de celles de Jean de la Fontaine, apprises à l’école.
Puis je me suis lancé dans l’écriture d’un roman : Le secret des grottes blanches basé sur un fait que l’on m’a raconté lors du tournage d’un film dans la région.
Ça n’a pas été simple, il m’a fallu le construire, apprendre à écrire, à mettre en page, à faire la couverture avec les photos que je suis allé prendre dans le Vercors, (la plupart de mes couvertures sont réalisées avec mes photos) insérer les dessins réalisés par ma fille, corriger : ce qui est le plus difficile !
On croit qu’on connaît la langue française, mais elle est tellement complexe qu’il faut sans arrêt rechercher tel mot, telle conjugaison, telle exception… Et malgré les relectures, il reste des coquilles, parfois grosses, mais que l’on ne voit pas : comme dit le proverbe, « on voit la paille dans l’oeil du voisin, mais pas la poutre que l’on a dans le sien ».
Alors, je me suis adjoint les services de Céline, ma correctrice attitrée, qui est une bonne chasseuse de coquilles. À nous deux nous en éliminons pas mal, mais il peut malgré tout en rester quelques unes qui seront je l’espère pardonnées.
Après l’avoir écrit, je me suis dit qu’en faire? Les portes de l’édition ne sont pas faciles à ouvrir, il faut envoyer des quantités de manuscrits, format A4 qui ne seront pas forcément lus et qui représentent un investissement en matière de papier, de cartouches d’encre et d’affranchissement.
Alors j’ai choisi l’auto-édition, qui me laisse toute liberté pour l’écriture, la mise en page, les images de couverture, de quatrième et intérieures. Ce n’est certes pas parfait, mais je m’améliore au fil des livres et j’ai le plaisir de réaliser presque tout (sauf l’impression).
Les retours sont bons, et les commentaires me permettent de m’améliorer. Je continue donc mon périple littéraire et j’ai plein d’idées de scénarios qui je l’espère sont originaux.
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