Une histoire de terroir au pays des cascades : le Jura.
Une intrigue dans laquelle les gendarmes devront percer les mystères de familles où des secrets sont enfouis depuis longtemps.
Un gamin simple d’esprit, des histoires d’amour, une sorcière, un peintre russe, la vie secrète des villages et hameaux où tous se connaissent, s’aiment ou se détestent, mais ne se livrent pas , surtout aux gendarmes.
La cascade de Quinquenouille cache bien des secrets, derrière son voile vaporeux, il y a la « Fée des bois », c’est ce que raconte « Petitet »
Est-ce vrai ou une vue de son esprit?
Personne ne l’a jamais rencontrée.
Sauf peut-être ces touristes qui ont été retrouvés morts!
Mais qui peut le savoir?
Ceux qui iront au bout des 220 pages!
En attendant, quelques extraits :
- Damien, Myriam, Lucie, Angélo et Pat, les gamins du village de Chatonnay prirent comme chaque jour, le chemin de la cascade de Qinquenouille pour profiter de l’eau claire et fraîche du Dard qui, après avoir cheminé à travers les bois moussus de la Petite montagne, faisait un joli saut de trente-cinq mètres pour ensuite aller grossir la Valouse. La gaîté était de mise en cette belle journée d’été, les rires étant un lot commun de l’insouciance de leur jeune âge. Mais cette joie fit place aux cris et à la stupeur lorsque, arrivés au pied de la cascade, ils découvrirent des baigneurs, nus, qui semblaient immobiles, les visages immergés : ils avaient l’air morts. Angélo, le plus intrépide s’approcha lentement et constata que les corps étaient sans vie. Il y avait un homme et une femme. Il rejoint ses camarades et tous partirent au triple galop prévenir de leur macabre trouvaille…
- Laura et le sergent continuèrent leurs investigations auprès des villageois pour obtenir davantage de renseignements sur ce qu’il pouvait se passer dans les environs et surtout autour de la cascade. Une femme,Jeanne, plutôt volubile l’aida à remplir son carnet de notes. Bien sûr il faudrait trier, mais il y aurait sûrement quelques renseignements intéressants.
– Asseyez-vous je vous en prie, vous voulez un café ?
– Non merci, juste des renseignements.
– Je vous écoute.
Elle n’écouta pas longtemps, dès que Laura eu glissé une pièce, le moulin à paroles fut en route.
– Ce sont de petits villages, voire des hameaux, mais il y a beaucoup à dire, si vous saviez. Par qui on commence ?
– Parlez-moi de Blaise.
La femme leva les sourcils : elle n’avait pas l’air de connaître, ça commençait mal.
– Blaise ?
– Petitet si vous préférez.
– Ah, j’ignorais qu’il s’appelait Blaise, ici on l’a toujours appelé Petitet, ou le « Gadeux », c’est son père qui lui a donné ce surnom. Faut dire qu’il est pas grand le gamin. On l’appelle aussi « Petit’tête », rapport avec son handicap, le pauvre. C’est vrai qu’il a un peu loupé la distribution de neurones, enfin, chacun est comme il doit être, c’est la vie…
– Il est comment à part ça ?
… c’est un gamin sympa, bien sûr y’en a qui disent qu’il est fêlé, qu’il faut se méfier de lui… Il est serviable, il fait les commissions des vieux, il aide pour les récoltes, il s’occupe beaucoup de son père. S’il ne l’avait pas qui sait où il serait le pauvre…
– Justement, ce n’est pas son vrai père ?
… vous savez, le père c’est celui qui élève, qui nourrit, pas forcément celui qui a tiré un coup…